Rythmes scolaires - rassemblement à la préfecture mardi 4 février
En 2014, c'est toujours non à cette réforme !
MARDI 4 FÉVRIER
Rassemblement
Parvis de la préfecture de CERGY
à partir de 17h30
à l'appel du SNUDI FO 95, du syndicat FO des territoriaux, de la CGT Educ 95,
Rassemblons-nous à la préfecture pour dire une nouvelle fois:
· Suspension immédiate de cette réforme !
· Abrogation du décret Peillon !
Le Préfet et la DASEN (Directrice académique des services de l’Education nationale) convoquent de nouveau les représentants des personnels enseignants, les fédérations de parents d'élèves et des élus (conseillers généraux, conseillers régionaux, maires du département) sur le sujet ce mardi 4 février à 18h.
Dans le Val d'Oise, à ce jour, seules 57 communes (sur 147) ont transmis un projet d'organisation scolaire à la DASEN... avec presque autant d'horaires différents !
Qui pourra expliquer à un esprit rationnel que le rythme biologique des élèves est différent d'un jour à l'autre, d'une commune à une autre et même d'une école à une autre dans la même ville ?!
D'après les documents fournis aux syndicats, dans au moins 6 communes (Beaumont, Ecouen, Goussainville, Lisle Adam, Luzarches, Pierrelaye), les enfants auraient encore 6h quotidiennes de classe plusieurs fois par semaine... dont apparemment "tout le monde" se plaindrait d'après le ministre Peillon et les défenseurs de cette réforme !
Dans le même temps, les autres communes du Val d'Oise attendraient les élections municipales, quelques-unes ne transmettront rien à la DASEN (Andilly, Chaussy, Presles, Ronquerolles, Valangoujard...) car elles sont fermement opposées à cette réforme.
D'un point de vue plus pragmatique, parmi les élus qui ont transmis une proposition à la DASEN, combien seront encore élus dans deux mois, après les élections municipales ? Que décideront leurs successeurs ? Confirmeront-ils ou modifieront-ils ces horaires ?....
Pour Force Ouvrière, rien n’a changé depuis le 19 décembre, rien n’a changé en 2014 ! FO comme l’immense majorité des personnels refusent cette réforme car elle :
- menace la sécurité des enfants
- dégrade leurs conditions de travail
- désorganise les écoles
- aggrave les inégalités territoriales entre les communes
Les syndicats FO des territoriaux et des enseignants du primaire du Val d’Oise exigent la suspension de cette réforme et l’abrogation du décret Peillon. Ils appellent l’ensemble des personnels à se rassembler à l’occasion du CDEN.