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Publié par SNUDI FO 95

Dès le 27 janvier, les fédérations de la fonction publique FO, CGT et Solidaires se sont réunies pour porter appréciation de la grève du 26. Elles ont constaté que dans le contexte de l’état d’urgence - et donc contre l’état d’urgence - la grève a été très importante dans les trois versants de la fonction publique et même au-delà, puisque d’autres secteurs se sont associés à la grève (Sécurité sociale, Pôle emploi…).
Les revendications sont claires et elles demeurent : augmentation immédiate de la valeur du point d’indice, postes, arrêt des contre-réformes, défense des statuts et rien ni personne, pas même les trucages du gouvernement sur les taux de grévistes, ne peut dissimuler ce qui s’est exprimé : les personnels sont prêts, mobilisés.
Les fédérations de fonctionnaires se réunissent à nouveau très prochainement et demandent une réponse interprofessionnelle à toute la politique d’austérité.
Dans l’éducation nationale, la grève a été massive, en particulier dans les collèges où l’intersyndicale du second degré avait appelé aussi sur la revendication d’abrogation de la réforme du collège. Elle a été importante dans les écoles, comme chacun a pu le constater.
Salaires, postes, réforme du collège, statuts, libertés démocratiques et syndicales, toutes les revendications sont liées. Le gouvernement ne répond pas, il n’entend pas.
Mais il se prépare à prolonger et installer de manière permanente l’état d’urgence !
Mais il fait condamner à de la prison ferme les salariés de Goodyear qui ont refusé en combattant la fermeture de leur entreprise.
Mais le chômage continue de progresser.
Faudra-t-il tout arrêter, tout bloquer pour être entendus, pour remettre en cause l’austérité sans fin et aggravée par chaque nouvelle annonce du gouvernement contre les salaires, la protection sociale, le code du travail, les statuts et les services publics ?
Toute notre action syndicale s’inscrit dans ce contexte.
Où s’arrêteront-ils ? La commission exécutive de notre confédération a déjà répondu à cette question : il faut accentuer la pression et préparer une réponse interprofessionnelle.
En bon français, cela veut dire que seule la mobilisation générale des salariés les arrêtera.
Préparons-la !
Carte scolaire et postes qui manquent, projets de décrets statutaires et remise en cause des obligations de service, réforme du collège, fusions de corps, d’établissements, mutualisations de services… La coupe est pleine à ras-bord ! Écoles, collèges, lycées, lycées professionnels, universités, tous les personnels administratifs dans les établissements, toutes les catégories sont assaillies et en état de légitime défense.
La FNEC FP-FO a déposé le 2 février, pour les personnels de l’éducation nationale un préavis de grève pour couvrir toutes les situations où les collègues décident la grève avec l’organisation syndicale.

 

Après la grève du 26 janvier