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Publié par SNUDI FO 95

La proposition de hausse salariale pourrait varier de 0% à 8%... c’est par ce trait d’humour teinté de cynisme que le directeur de cabinet de la ministre de la fonction publique, Mme Girardin, a informé les fonctionnaires FO ce 9 mars du cadre des négociations salariales qui s’ouvriront le 17 mars prochain à 9h30.

La plaisanterie ne fait pas sourire les agents FO qui par ailleurs s’étaient mobilisés ce jour pour participer à la journée d’actions contre le projet de loi sur la réforme du code du Travail.

L’UIAFP-FO (agents de l’Etat, territoriaux et hospitaliers) craint en effet que la proposition salariale du ministère n’avoisine le 0% plutôt que les 8% de hausse générale de salaire revendiqués par FO en guise de rattrapage de la perte de pouvoir d’achat due au gel du point d’indice (base de calcul des traitements/salaires dans la fonction publique) depuis 2010.

Lors d’une première rencontre le 23 février avec les syndicats dont FO, la nouvelle ministre, Mme Girardin, avait d’ores et déjà prévenu –tout comme l’ex ministre Mme Lebranchu- qu’en cas de hausse de salaire, celle-ci serait minime et devrait tenir compte des indicateurs macro-économiques. Le discours n’a pas changé.

S’inscrire dans l’action du 31 mars

« La marge budgétaire semble limitée » raillait ce midi Christian Grolier, le secrétaire général de l’UIAFP-FO à l’issue de la rencontre bilatérale avec le directeur de cabinet de la ministre.

« Si le ministère proposait 0.2%, voire 0.5% de hausse, il mécontenterait tout le monde, y compris la CFDT et l’Unsa qui cependant minimisent les revendications ».

Ces syndicats se bornent à demander le dégel du point et se satisfont que les négociations salariales se situent dans le cadre du PPCR (protocole sur les carrières) qu’ils ont signé en septembre et qui impose de prendre en compte dans la négociation salariale des paramètres telle la croissance ou encore l’évolution globale des salaires en fonction de l’ancienneté des agents (GVT). Ce que refuse FO.