Saint Leu - agression d'une enseignante : inacceptable !

Intrusion d’un parent et violente agression contre une enseignante à l’école élémentaire Curie à Saint Leu la Forêt

Le SNUDI FO 95 a appris ce soir qu’une violente agression a eu lieu contre une enseignante de CP, encore présente à travailler dans son école à 19h.
La collègue a été rouée de coups (visage tuméfié, dent cassée…) par un parent d’élève s’étant introduit dans l’école, et tout cela en présence de son enfant !

Heureusement, qu’une femme de ménage présente dans l’école au même moment a pu donner l’alerte, appeler au secours et contacter la police !

Nous apportons tout notre soutien à la collègue victime hospitalisée et à ses collègues sous le choc et très inquiets par ce déchainement de violence.

Rien ne peut justifier, rien ne peut expliquer cette violence contre un agent public !

Nous demandons une réaction forte de l’institution et une protection sans faille dès le 27 juin au matin ainsi qu’une sanction exemplaire contre ce parent d’élève.

Le 26 juin 2025.

NB - Le SNUDI FO 95 est intervenu ce jeudi soir auprès du DASEN pour que la collègue hospitalisée puisse être accompagnée pour les différentes démarches (accident de travail, plainte, demande de protection fonctionnelle). Nous demandons également qu'une présence policière puisse être assurée devant l'école dès ce vendredi 27 au matin.

Le DASEN répondait tôt ce matin au SNUDI FO que l'école serait bien sécurisée par la police, que l'IEN y serait présente avec le CAAEE (centre académique d'aide aux écoles et établissements - équipes mobiles de sécurité) et qu'il s'y rendrait lui-même dans la matinée. Le DASEN s'entretiendra avec l'enseignante victime dès que possible.

Le maire et le sous-préfet se sont également déplacés ce matin à l'école.

Le SNUDI FO 95 va rester vigilant sur le suivi et le soutien de l'institution envers l'enseignante victime et ses collègues de l'école. Il interviendra autant que nécessaire pour que les suites de cette agression ne se traduisent pas, au-delà de l'émotion suscitée et du "soutien moral", par de "l'impuissance" ou un immobilisme de l'institution face aux violences et agressions.