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C’est le premier des droits, Celui qui permet de défendre tous les autres !

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Publié par SNUDI FO 95

           Ultra minoritaire, imposée à coups de 49-3, la loi Travail détruit beaucoup de nos droits collectifs et accroît les inégalités ainsi que la précarité, notamment des jeunes, dans la continuité du pacte budgétaire européen et du « pacte de responsabilité ». L’inversion de la hiérarchie des normes concernant dans un premier temps le temps de travail et la poursuite des travaux de réécritures du code du travail s’inscrivent dans une destruction programmée des conventions collectives de branches par le transfert de pans entiers du droit du travail et de la négociation collective au niveau de l’entreprise anticipant celles des statuts de la fonction publique. La remise en cause du rôle de la branche ; celle de droits individuels acquis ; la remise en cause des majorations des heures supplémentaires ; les facilitations des licenciements ; l’affaiblissement de la médecine du travail sont au coeur de cette loi.
C’est pourquoi, nous avons décidé et proposé ce meeting régional du 30 janvier 2017
au gymnase Japy. Il sera un véritable tremplin permettant de soutenir les luttes en cours et de s’engager, tout en les préparant.


Oui, les hospitaliers de FO et de la CGT ont raison d’appeler à manifester et à faire grève le 7 mars contre la contre-réforme des hôpitaux qui supprime des pans entiers du service public dans le même temps où elle brise les statuts et les conditions de travail. Les hospitaliers ne sont pas dupes et dénoncent avec force le fait que la Ministre annonce que les services d’urgence ne peuvent faire face à la grippe, alors que les contre-réformes conduisent à la fermeture de lits, de services, d’hôpitaux tout en dégradant les conditions de travail pour les personnels hospitaliers.
Ces derniers seront dans l’action le 7 mars 2017, le meeting régional sera un formidable élément de préparation et de soutien à cette action.
Il en sera de même pour les personnels de la sécurité sociale qui ont toute leur place dans le mouvement face à toutes les attaques contre notre sécurité sociale de 1945.
Il en sera de même pour les enseignants qui ne sont pas dupes non plus avec la poursuite de la mise en oeuvre des rythmes scolaires, de la réforme des collèges, de la mise en place d’un système d'"évaluation management", c’est le statut de fonctionnaire d’Etat qui est visé. La loi travail, en fait, est appliquée dans tout le système scolaire comme plus généralement dans les 3 versants de la fonction publique.
Il en est de même à la SNCF, à EDF et GDF, chez les postiers, aux télécoms, et dans quelques autres services publics où la volonté effrénée de privatiser s’attaque aussi aux statuts de ces différents secteurs.


Il n’y a pas de « trêve sociale » pendant la campagne des présidentielles. Il y a la volonté au sein de l’URIF FO, comme au sein de la CGT-FO, d’une façon générale, de faire valoir nos revendications et de porter ce qui s’exprime dans les entreprises par les salariés. Ce n’est pas négligeable et on ferait bien de nous écouter.


Le meeting régional du 30 janvier 2017, organisé par les URIF FO – CGT – FSU et SOLIDAIRES et par les organisations étudiantes et lycéennes FIDL – UNEF et UNL, est la première grande action d’envergure qui permettra de fédérer ce que nous devons continuer à faire avec tous les secteurs, avec tous les salariés pour obtenir l’abrogation de la loi Travail mais également de faire valoir nos revendications.
Le lundi 30 janvier 2017
Nous participerons à la dynamique de ce meeting régional.
Nous serons tous au gymnase Japy (2, rue Japy 75011 PARIS) à 17H30.
Nous dirons tous : « Loi Travail on n’en veut pas ! Abrogation ! »
ON CONTINUE

communiqué URIF après la manifestation du 15 septembre

Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)

ET TOC ! ON EST ENCORE LA !
Les esprits « grognons » en seront pour leurs frais, la mobilisation en région Ile de France était bien plus forte que celle du 5 juillet 2016. Cela démontre que les travailleurs n’ont pas baissé les bras et que cette loi est toujours rejetée dans le pays, par ceux qui ont, une nouvelle fois, manifesté mais également par un pourcentage très important de Français qui considèrent cette loi destructrice du code du travail et qui ne digèrent toujours pas les 3 applications du 49-3.
40 000 manifestants à Paris qui ont scandés pendant tout le trajet entre Bastille et République « Promulgation ou pas on n’en veut pas ! » et bien évidement « Abrogation ».
De nouveaux incidents se sont une nouvelle fois produits, occasionnés par des groupes qui ont manifestement la possibilité de « s’équiper » sans être inquiétés alors qu’ils étaient plusieurs centaines. Des cocktails Molotov utilisés contre la Police et même contre les manifestants puisque eux-aussi ont été blessés.
Comme nous l’avons fait à chaque fois, nous condamnons de tels actes, mais nous nous posons toujours la question de savoir comment des groupes peuvent utiliser ce « matériel dangereux » alors que les manifestants et nos camions ont eu, une nouvelle fois, toutes les peines du monde à accéder à la Place de la Bastille alors que deux réunions s’étaient tenues avec le Préfet de Police. « Les ordres et les contreordres, quel bord… ! »
En attendant, alors que beaucoup s’attendaient à une démobilisation totale, nos camarades de tous les secteurs étaient présents ainsi d’ailleurs que les secrétaires généraux des Confédérations, des organisations nationales et des organisations étudiantes et lycéennes.

Cette mobilisation, sans nul doute, est liée à la volonté de poursuivre la lutte contre la loi Valls-Gattaz-Berger, par tous les moyens existants.
Elle est renforcée par le fait que cette rentrée est marquée par la poursuite d’une politique antisociale avec les contreréformes à l’éducation nationale, dans les hôpitaux, dans les finances publiques etc… mais également avec la poursuite des privatisations à EDF et à la SNCF, avec des fermetures inexplicables d’entreprises comme Alstom Belfort et des entreprises du Nord liées aux fabrications à Belfort. Ce sont aussi les annonces de plans sociaux à SFR, à Air France et dans bien d’autres endroits.
Les travailleurs qui manifestent n’oublient pas non plus les formidables attaques, les arrestations, les condamnations de militants syndicaux.
Tout cela renforce la détermination – tout cela nécessite que nos organisations régionales se retrouvent afin d’envisager, avec les travailleurs, l’utilisation de tous les moyens permettant de s’opposer à ces politiques françaises, mais aussi européennes et mondiales portées par le FMI, la Banque Centrale Européenne et la Commission Européenne.
Ceux qui, aujourd’hui indiquent dans les médias et ailleurs que les élections dans les Très Petites Entreprises vont changer la donne et que les combats communs vont disparaitre, se trompent.
L’autre campagne électorale celle de la présidentielle, doit également permettre au monde du travail, d’utiliser tous les moyens d’action à sa disposition, pour faire valoir des revendications. Il ne peut y avoir de « trêve des confiseurs ».Toutes les informations vous seront communiquées après la réunion qui se tiendra entre les régions de l’Ile-de-France.
Merci à tous de votre belle participation.
Paris, le 16 septembre 2016

Promulgation ou pas, on n’en veut pas !
Abrogation de la Loi Travail

Rien n’y fait, malgré 3 articles 49-3 successifs, les salariés et l’immense majorité des français se prononcent toujours contre la loi El Khomri. Une loi à tel point rejetée que le gouvernement n’avait même pas confiance en sa majorité pour en débattre au Parlement !
Promulguée le 8 août dernier, la loi « Travail » menace à terme l’ensemble des garanties collectives encadrant le contrat de travail. Dans le cadre des attaques contre la fonction publique, elle pourrait servir de point d’appui pour dégrader aussi les statuts des agents publics. Elle marque la disparition du principe de faveur – conquis en 1936 – et l’inversion de la hiérarchie des normes, notamment pour la définition du temps de travail et le taux de majoration des heures supplémentaires.
C’est une loi de dumping social.
Ce recul sans précédent permet à Pierre Gattaz, président du MEDEF d’exiger 90 milliards d’euros supplémentaires d’allègements fiscaux pour les patrons, qui s’ajouteraient aux 40 milliards déjà obtenus dans le cadre du Pacte de responsabilité…
Pour tenter d’imposer cette politique de régression sociale, le gouvernement, isolé dans la population et même dans son propre camp, utilise des méthodes autoritaires. La prolongation de l’état d’urgence servant de prétexte pour tenter d’interdire les manifestations. Ce climat sert même à Mme El Khomri de désavouer l’inspection du travail en validant le licenciement d’un délégué syndical d’Air France. L’action syndicale étant peu à peu assimilée à un délit de droit commun.
D’ailleurs, l’article 3 de la loi du 21 juillet 2016, qui proroge de six mois l’état d’urgence, énonce explicitement que « les cortèges, défilés et rassemblements de personnes sur la voie publique peuvent être interdits dès lors que l'autorité administrative justifie ne pas être en mesure d'en assurer la sécurité compte tenu des moyens dont elle dispose ».
Les Unions Régionales CGT, CGT-FO, Solidaires, FSU et UNEF d’Ile de France réaffirment qu’elles n’entendent pas se soumettre, surtout lorsqu’il en va de la défense des intérêts matériels et moraux des salariés.
S’inscrivant dans le cadre de la déclaration commune des 7 organisations nationales du 8 juillet : « ….. », les organisations signataires réaffirment leur détermination à combattre la loi « Travail » et à en obtenir l‘abrogation et plus généralement à faire aboutir l’ensemble des revendications des salariés et des jeunes.
Pour ce faire elles appellent à se mobiliser massivement pour réussir la journée d’actions du 15 septembre contre la loi Travail, et à manifester à 14H00 place de la Bastille.
Promulgation ou pas, on n’en veut pas ! Abrogation de la Loi Travail !
Paris, le 2 septembre 2016

23 juin : MANIFESTATION OR NOT MANIFESTATION
Après bien des tractations, d’abord avec la Préfet de Police, ensuite entre les secrétaires généraux des Confédérations FO et CGT et le Ministre de l’intérieur, nous arrachions le droit de manifester.
Un parcours de 1km600 qui paraissait court mais qui était bien là alors que la veille au matin tombait l’interdiction de manifester.
L’interdiction était bien une première depuis 1958 et démontrait la volonté de rompre avec ce droit constitutionnel que nous avons de manifester et de nous exprimer.


L’émotion et la colère étaient grandes après l’annonce de cette interdiction parmi ceux qui décidaient, quoi qu’il arrive, de manifester et ceux qui sans manifester faisaient savoir leur opposition à cette attaque en règle contre la démocratie.
Au cours de ces deux jours, nous avons énormément communiqué ; Jean-Claude Mailly bien évidement mais également l’URIF FO avec les médias.
Si un des éléments développés était celui de l’interdiction de manifester, les autres étaient ceux qui nous conduisent à dire que le projet est toujours au centre des revendications et des positions que nous portons – l’article 2 est un élément de désaccord fondamental mais bien d’autres articles le sont également – ce qui nous conduit toujours à exiger le retrait du projet de loi Valls-Gattaz-Berger.
Cette nouvelle manifestation du 23 juin 2016 n’a fait l’objet d’aucune dégradations, ni d’attaques en règle contre les manifestants et les policiers. Nous nous en félicitons. C’est une démonstration de la responsabilité que nos organisations syndicales et de leurs services d’ordres exercent.
60 000 manifestants qui, une nouvelle fois, ont scandé : RETRAIT !
La combativité est toujours là. Elle sera encore présente lors de la manifestation du 28 juin dont le parcours n’est pas encore négocié.
Nous y sommes prêts et remettrons à cette occasion les dizaines de milliers de bulletins issus de la votation citoyenne organisée par les organisations syndicales, étudiantes et lycéennes.

Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)
Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)

COMMUNIQUE CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL du 26 mai 2016

Loi Travail : un nouvel élan avec plus de salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi, retraités dans l’action

La mobilisation contre le projet de loi travail s’amplifie et s’enracine durablement pour le retrait du projet de loi et l’obtention de nouveaux droits.

La détermination des salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi et retraité-es est sans faille, comme le démontrent le nombre de manifestants ce jour et le nombre d’initiatives dans les entreprises, les sites industriels, les zones commerciales.

La violence des propos tenus par le gouvernement, le mépris à l’égard du mouvement social et son entêtement à ne pas retirer le projet de loi renforce cette détermination.

Les organisations réaffirment les termes de leur courrier commun envoyé le 20 mai au Président Hollande dans lequel elles demandaient à être reçues. Alors que celui-ci dit faire du dialogue social sa méthode de gouvernement, les organisations attendent toujours la réponse à leur courrier.

La mobilisation des salarié-es, jeunes et privé-es d’emploi est aujourd’hui majoritaire, l’opinion publique reste massivement défavorable au texte de loi et l’unité des organisations syndicales engagées, représentant du front large et résolu, reste intacte.

Des milliers de nouveaux salarié-es d’entreprises des plus petites au plus grandes, de tous secteurs professionnels sont entrés dans la mobilisation. De nombreux secteurs professionnels restent engagés, souvent dans un mouvement de grève reconductible, comme dans les raffineries, les centrales nucléaires, les ports, les cheminots, la RATP, les transports, etc.

Les organisations appellent à poursuivre et amplifier les mobilisations :

• En multipliant et en soutenant les actions décidées par les salarié-es en assemblées générales, y compris reconductibles, dès ce soir.

• En travaillant à des temps forts de convergence de luttes interprofessionnelles par la grève et les manifestations dans les prochains jours, sur tout le territoire et dans les professions.

Chaque jour doit être un nouvel élan dans la mobilisation.

• En déployant dès le début de la semaine prochaine la votation citoyenne décidée en intersyndicale dans les entreprises, les administrations et les lieux d’études.

Cette votation sera remise au président de la République lors d’un nouveau temps fort dans la deuxième quinzaine de juin.

• En créant les conditions de la réussite d’une puissante manifestation nationale le 14 juin à Paris,

Elles se retrouveront de nouveau pour assurer l’organisation et la réussite des mobilisations et initiatives.

Infos mobilisation pour le retrait du projet de loi "travail" (26 mai à 11h30)
 
1) La seule "minorité" est au gouvernement

Selon le gouvernement, qui claironnait sur "l’essoufflement du mouvement", il y aurait maintenant une "prise en otages" des Français par une "minorité" de grévistes... Dans la réalité, la seule minorité qui bloque la volonté majoritaire dans le pays est au gouvernement (sondage Odoxa du 24 mai : 16% (!) de soutien à François Hollande...)
70% pour le retrait
Nouveau sondage rendu public mercredi 25 mai et nouveau soutien massif au retrait du projet de loi Travail : un véritable "plébiscite" selon BFM TV, commanditaire du sondage, puisque 70% des personnes interrogées ont répondu en ce sens. 59% d’entre elles renvoient aussi la responsabilité des tensions sur l’exécutif toujours selon ce sondage.

2) Il y aurait un combat "à mort" entre le gouvernement et la CGT...
Les attaques du gouvernement (relayés fortement par les médias) contre la CGT qui "s'isolerait", "perdrait la raison", "serait irresponsable",  etc. ne servent qu'un seul objectif : tenter de casser le front syndical unitaire mené par la CGT et FO pour le retrait du projet de loi.
En désignant la CGT à la vindicte et à la répression, tous voudraient masquer la réalité qui est toute autre :
- depuis début mars, il y a l’unité CGT-FO-FSU-Solidaires, avec les organisations de jeunesse pour le retrait du projet de loi ; ces organisations ont toutes appelé à l'organisation d'assemblées générales dans les entreprises et les services por décider la grève et sa reconduction
- les mobilisations des transporteurs routiers se sont faites à l'initiative de FO, rejointe par CGT et SUD
- ce sont au final les salariés qui, en assemblée générale, votent la grève dans les raffineries, dans les centrales nucléaires et dans d'autres secteurs de l'industrie...
communiqué du 25 mai de la confédération FO

La confédération Force Ouvrière apporte son soutien à l’ensemble des salariés en grève qui mènent actuellement des actions contre ce projet de loi.

Le bras de fer continue face au comportement de blocage du gouvernement.

C’est avec détermination à la fois dans l´action et en réclamant le dialogue que Force Ouvrière continue la mobilisation et appelle à l’amplifier.

Les manifestations du 26 mai et la journée de grève interprofessionnelle et de manifestation nationale du 14 juin prochain seront autant de moments forts pour exprimer mécontentement et revendications.

Force Ouvrière appelle l’ensemble des salariés à rejoindre les actions de ces deux journées.

3) Quels développement pour la mobilisation ? Et dans l'Education Nationale ?
- Les grands ports maritimes sont paralysés, les blocages se multiplient partout en France...
- grève reconductible à la SNCF à partir du 31 mai
- électriciens et gaziers rejoignent le mouvement vers la grève reconductible
- à la RATP, appel à la grève illimitée à partir du 2 juin
- grève prévue du 3 au 5 juin à l’appel de tous les syndicats chez les contrôleurs aériens
- différents secteurs industriels décident la grève face à la mobilisation croissante...

Le SNUDI FO 95 appelle les personnels des écoles
- à discuter des mobilisations en cours et à y participer
- à se réunir pour établir des motions de soutien aux grévistes (transmettre à snudi.95@free.fr pour que nous transmettions aux fédérations de la chimie, de l'énergie etc.)
- à discuter et à répondre positivement à l'initiative de grève interprofessionnelle et manifestation nationale à Paris le mardi 14 juin
 

Exemple de motion :

Nous avons discuté de la mobilisation en cours contre le projet de loi "travail"notamment chez les salariés des raffineries, des centrales nucléaires, chez les dockers, les marins … (reconduction de la grève, blocages). Nous leur apportons notre total soutien !
Nous considérons qu’obtenir le retrait de cette loi est non seulement nécessaire mais cela serait un point d’appui très important pour obtenir satisfaction sur toutes nos revendications urgentes que ce soit les salaires, les postes et l’abandon de la réforme des rythmes scolaires.
C’est le gouvernement qui porte la responsabilité du conflit en décidant de passer en force (recourant même au 49.3) contre l’avis de la majorité des syndicats, contre la grande majorité de la population.
Nous nous félicitons de l’unité syndicale des organisations interprofessionnelles et étudiantes nationales CGT-FO-FSU-SOLIDAIRES-UNEF-UNL-FIDL pour le retrait du projet de loi Travail. Nous avons pris connaissance de l’appel des organisations syndicales qui décident « de renforcer l’action par une grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14 juin au début des débats au Sénat. Elles appellent à multiplier d’ici là les mobilisations ».
Nous décidons de répondre positivement à cet appel en décidant la grève et la manifestation le mardi 14 juin.

Le recours au 49-3 a offert un second souffle au mouvement de protestation contre la loi Travail. Ce jeudi 19 mai, 100000 manifestants ont défilé à Paris de Nation à Place d'Italie, le double de mardi 17 mai. Cette semaine, les arrêts de travail chez les cheminots, dans les raffineries et dans le secteur aérien ont amplifié le mouvement de protestation contre la loi Travail.

 

communiqué URIF FO du 20 mai

PRÉSIDENT ET GOUVERNEMENT S’ESSOUFFLENT !!
De manifestation en manifestation, de grève en grève, le gouvernement donne les « consignes » pour communiquer les mêmes chiffres de manifestants ou de grévistes, en « claironnant » à chaque fois que le mouvement s’essouffle.
En réalité, ils ne peuvent supporter que de sondages en sondages, le pourcentage de Français qui s’opposent à la loi Valls-Gattaz-Berger, et au 49-3, qui soutiennent les actions engagées, soit de plus en plus important. Toutes les basses manoeuvres et déclarations « tordues » conduisent à renforcer davantage encore la mobilisation.
100 000 manifestants à Paris, 400 000 dans toute la France ont réaffirmé leur volonté d’obtenir le retrait du projet de loi.
Ce sont des routiers FO et CGT engagés dans la grève reconductible, des raffineries bloquées et des dépôts en grève reconductible, les ports et les docks de Nantes, Saint Nazaire et Rouen, appelant à la grève reconductible et qui l’ont engagée, les salariés des aéroports de Paris votant la reconduction de la grève, des assemblées générales se tenant dans les lycées à l’appel du SNLC FO pour débattre de la grève et de sa reconduction.
Décidément, le Président de la République et son Premier Ministre sont coupés d’une réalité que les travailleurs sont en train de construire.
La Commission Exécutive Confédérale de la cgt-FO appelle toutes ses structures à soutenir les assemblées générales, les grèves et arrêts de travail et décide du renforcement de la mobilisation en proposant une journée de grève interprofessionnelle et une manifestation nationale.
Dès hier soir, les organisations FO, CGT, FSU, SOLIDAIRES et l’UNEF, la FIDL et l’UNL ont décidé du renforcement de la mobilisation en appelant à la grève et aux manifestations le 26 mai 2016 et à préparer d’ores et déjà la grève interprofessionnelle et la manifestation nationale du 14 juin 2016.
Aujourd’hui, se réunissent les URIF FO – CGT – FSU – SOLIDAIRES, l’UNEF, la FIDL et l’UNL. Elles décideront de l’organisation des grèves et des manifestations des jours prochains.
Au fait, Monsieur le Président et Monsieur le Premier Ministre, avez-vous le sentiment que ça s’essouffle, ou que ça va mieux ?
L’entêtement à maintenir votre projet de loi, l’entêtement à ne pas tenir compte de ce que pense la grande majorité des Français, l’entêtement à ne pas vouloir reconnaitre que contrairement à ce que vous affirmez le « dialogue social » n’existe pas, ce n’est plus de l’entêtement mais de l’irresponsabilité !
Pour notre part, nous ne sommes pas essoufflés et nous allons continuer à prendre nos responsabilités comme nous l’avons toujours fait.

 

Communiqué national du 19 mai - CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

 

Toujours déterminé-es :

Amplifier la mobilisation, faire respecter la démocratie !

 

Après plus de deux mois de mobilisation des salarié-es, des jeunes, des privé-es d'emploi et des retraité-es, la mobilisation se poursuit et s'amplifie comme le montre cette journée du 19 mai.

Cette semaine, le développement d'actions, de grèves dans de nombreux secteurs et de blocages pour obtenir le retrait du projet de loi travail et l'obtention de nouveaux droits, montre que la détermination reste intacte.

L’opinion publique reste massivement opposée à cette loi Travail et à l'utilisation autoritaire du 49.3 par le gouvernement.
Le gouvernement n'a pas d'autre issue que celle du dialogue avec les organisations qui luttent pour le retrait de ce projet de loi et pour être écoutées sur les revendications qu'elles portent. C'est pourquoi les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL en appellent solennellement au Président de la République.

Des secteurs professionnels sont engagés dans un mouvement de grève reconductible, d'autres vont entrer dans l'action. Les organisations appellent le 26 mai prochain à une journée nationale de grève, manifestations et actions.

Les organisations décident de renforcer l'action par une journée de grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14 juin, au début des débats au Sénat. Elles appellent à multiplier d'ici là, sur tout le territoire, des mobilisations sous des formes diversifiées.

Elles décident également une grande votation dans les entreprises, les administrations et les lieux d'étude qui se déroulera dans les semaines à venir en parallèle au débat parlementaire afin de poursuivre avec les salarié-es et les jeunes les débats sur la loi Travail, obtenir le retrait de ce texte pour gagner de nouveaux droits permettant le développement d'emplois stables et de qualité.

La loi doit notamment préserver la hiérarchie des normes, élément protecteur pour tous et toutes les salarié-es. Cette votation sera remise lors d'un nouveau temps fort qu'elles décideront prochainement.

Les organisations invitent leurs structures à poursuivre la tenue d'assemblées générales avec les salarié-es pour débattre des modalités d'actions, de la grève et de sa reconduction.

Elles se retrouveront rapidement pour assurer l'organisation et la réussite de ces mobilisations et initiatives.

 

Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)

Le SNUDI FO 95 appelle les personnels des écoles à se réunir, à discuter et à décider la grève et sa reconduction pour rejoindre l'ensemble des salariés grévistes qui veulent obtenir le retrait.

Participez aux manifestations qui seront organisées à Paris.

Mardi 17 mai : le départ de la manifestation à PARIS est prévu à 14 heures : place de l'Ecole Militaire (à proximité du MEDEF pour aller à Matignon
Jeudi 19 mai : le départ de la manifestation à PARIS est prévu à 14 heures : place de la Nation pour aller Place d'Italie

 

Communiqué national du 10 mai - CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Projet de Loi travail : amplifier la mobilisation face au déni de démocratie !


Alors que les salarié-es, les jeunes, les privé-es emploi, les retraité-es sont mobilisés depuis plus de 2 mois pour le retrait du projet de loi travail et l'obtention de nouveaux droits, alors que l’opinion publique reste massivement opposée à ce texte, le gouvernement décide de passer en force en utilisant le 49.3.
Inacceptable!
Ce sont les mobilisations qui ont contraint le gouvernement, à proposer des modifications au projet de loi pour tenter d’en minimiser les impacts. Le compte n'y est toujours pas !
Un code du travail par entreprise à l'opposé de la "hiérarchie des normes", élément protecteur et égalitaire, perdure dans le projet de loi. Scandaleux!
Plusieurs secteurs professionnels continuent de développer des actions, des grèves (cheminots, routiers, énergie, chimie, construction, aéroport de Paris, etc.), qui sont autant d’éléments d’appui et de dynamiques dans la poursuite, l’amplification et l’élargissement du rapport de force.
Cette situation renforce la nécessité d’amplifier les mobilisations déjà engagées le 12 mai sur tout le territoire.
A partir de tous ces éléments, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL invitent leurs structures à organiser des assemblées générales avec les salarié-es pour débattre des modalités d'actions, de la grève et de sa reconduction.
Elles appellent leurs organisations à construire deux nouvelles journées de grèves et manifestations le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai prochains.
De plus, elles n'écartent aucun type d'initiatives pour les semaines à venir, y compris une manifestation nationale.
Afin de faire valoir leurs propositions elles décident de s’adresser ensemble au Président de la République pour être reçues rapidement.
Une nouvelle réunion des organisations syndicales se tiendra dès le début de la semaine prochaine pour décider de nouvelles mobilisations.

74 % D’OPPOSITION ET NOUS ET NOUS ET NOUS !
Un meeting s’est tenu sur le terre-plein des Invalides réunissant entre 12H et 14H30 plus de 3000 personnes. Des secrétaires généraux des Confédérations CGT-FO, CGT, des organisations nationales FSU et SOLIDAIRES, des organisations étudiantes et lycéennes UNEF FIDL et UNL, s’exprimant et réaffirmant tous leur volonté d’obtenir le retrait du projet de loi.
Un positionnement et un combat mené qui conduisent une nouvelle fois à constater que nous ne sommes pas isolés et menant des actions « d’arrière-garde » puisqu’un dernier sondage indique que 74 % des Français sont en désaccord avec le projet de loi.
Décidément, il est intéressant de rappeler qu’à diverses reprises le Président de la République indiquait que les Français « revendiquaient » des réformes – sans doute – mais la dure réalité pour lui c’est de constater aujourd’hui qu’une très grande majorité de Français ne veut pas de sa contre-réforme !
Les députés qui viennent de commencer l’étude de ce projet de loi devraient eux aussi s’inspirer
de ce que pensent les Français parmi lesquels se situent 7 organisations syndicales, de salariés, d’étudiants et de lycéens.
À partir de ces éléments, mais également de ceux qui conduisent les médias à s’intéresser plus aux « violences » qu’au fond du dossier et de notre positionnement, le gouvernement devrait avoir la sagesse d’annoncer le retrait du projet de loi plutôt que de porter la responsabilité de la « casse » de la démocratie en imposant par le 49/3 ce projet de loi et en permettant aux « casseurs » de poursuivre leur sale besogne.
Il faut bien constater également qu’à l’occasion de ce meeting la reconduction de la grève était à l’ordre du jour mais que la nécessité de la préparer repose sur la nécessité d’organiser partout les assemblées générales comme c’est le cas dans les lycées ou dans les secteurs où des blocages se produisent ou sont en préparation.
 

COMMUNIQUE REGIONAL COMMUN

LES JEUNES, LES SALARIES DOIVENT ETRE ENTENDUS :  RETRAIT DU PROJET DE LOI TRAVAIL

Les organisations syndicales régionales Île-de-France de salariées, lycéen-nes et étudiant-es, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL réunies le 4 mai 2016 réaffirment leur détermination à obtenir le retrait du projet de loi travail et à gagner de nouveaux droits.
Elles rappellent une fois encore que manifester est un droit et que les pouvoirs publics doivent garantir le droit de manifester et la sécurité des manifestants.
Elles demandent aux salarié-es dans les entreprises et les administrations de multiplier les assemblées générales pour débattre de l’amplification de la mobilisation, y compris par la grève, pour obtenir le retrait d’un projet de loi néfaste pour les jeunes, les salariés.
Elles appellent à poursuivre les actions, manifestations ou grève pour faire pression pendant le débat parlementaire.
Elles constatent que de nombreuses assemblées générales se déroulent dans les lycées et dans le supérieurs, que des actions, des blocages interviennent dans plusieurs secteurs professionnels, que d’autres sont en préparation pour le 17 mai prochain (transports, chimie…).
Toujours déterminés, toujours mobilisés pour gagner !!
JEUDI 12 MAI 2016
MANIFESTATION INTERPROFESSIONNELLE UNITAIRE
14H – DENFERT ROCHEREAU VERS L’ASSEMBLEE NATIONALE

A l’issue de la manifestation, une délégation des organisations appelantes exigera d’être reçue par le président de l’Assemblée Nationale pour rappeler leurs revendications et doléances

Communiqué commun CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL

Les organisations syndicales de salarié-es, lycéen-nes et étudiant-es, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL FIDL réunies le 2 mai 2016 réaffirment leur détermination à obtenir le retrait du projet de loi travail et à gagner de nouveaux droits.

Elles rappellent une fois encore que manifester est un droit et que les pouvoirs publics doivent garantir la sécurité des manifestants dont l’objectif est d’obtenir le retrait du projet de loi. Elles contestent la stratégie du maintien de l’ordre mise en place dans certains départements.

Les organisations signataires en appellent encore au gouvernement avant l’ouverture du débat parlementaire.

Elles interpellent les députés qui vont examiner le projet dès le 3 mai en leur rappelant leur courrier du 31 mars 2016 et les exhortent à rejeter ce projet de loi qui accentue la précarité, marque la remise en cause des conventions collectives, ruine les garanties collectives. Elles exigent le maintien de la hiérarchie des normes et du principe de faveur protecteur des droits des salarié-es.

Ce 3 mai, elles s’exprimeront publiquement lors de meetings, notamment à Paris pour rappeler aux parlementaires leurs revendications.

Elles tiendront des rassemblements sur tout le territoire pour parler d’une seule et même voix.

Elles demandent aux salarié-es dans les entreprises et les administrations de multiplier les assemblées générales pour débattre de l’amplification de la mobilisation, y compris par la grève, pour obtenir le retrait du projet de loi.

Elles demandent à leurs organisations régionales, départementales et locales de poursuivre les actions, manifestations ou grève pour faire pression pendant le débat parlementaire.

Elles conviennent de faire du 12 mai une journée d’initiatives et d’interpellations des parlementaires.

Une nouvelle réunion des organisations syndicales se tiendra dès le début de la semaine prochaine pour décider de nouvelles mobilisations.

Paris, le 2 mai 2016

Bloqués ! "Gazés" ! Mais une belle manif du 1er mai

70 000 manifestants à Paris et un imposant cortège syndical, aussi déterminé que lors des précédentes grèves et manifestations pour obtenir le retrait du projet de loi démontrant ainsi l’échec de la stratégie gouvernementale de minimiser les grèves et les manifestations.
Ce que nous vivons depuis le 9 mars 2016, avec les groupes de « casseurs », étrangers au mouvement syndical, s’est reproduit à l’occasion du 1er Mai 2016.
La réunion avec le Préfet de police n’a produit aucun effet puisque la manifestation pacifique et responsable, a été bloquée pendant plus d’une heure sur le boulevard Diderot où les affrontements se sont produits devant le carré de tête. Une nouvelle fois, les consignes centrales que recevaient les force de l’ordre ont conduit ces derniers à repousser les casseurs sur le service d’ordre du carré de tête de la manifestation.
Une nouvelle fois nos services d’ordre ont fait face avec détermination et sang-froid – une nouvelle fois les jeunes et les travailleurs ont été copieusement « gazés ».
Cela n’a pas empêché la manifestation d’arriver place de la Nation. Le nombre de participants et le blocage qui s’est produit boulevard Diderot ont conduit à ce qu’un deuxième cortège dans lequel FO prenait plus que sa part, arrive place de la Nation par la rue Daumesnil.

 

Communiqué de l'Union Régionale FO d'Ile de France : "28 avril 2016, belle mobilisation ! Mais que recherche le gouvernement ?"

appel de la FNEC FP FO à la grève et aux manifestations du 28 avril

Manifestation du 9 avril

A Paris le cortège des manifestants était celui d’un samedi. Beaucoup de jeunes et de parents pour protester contre la loi Travail outre les cortèges syndicaux toujours aussi fournis.

Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)
Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)
Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)
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communiqué FNEC FP FO du 04/04/16

Le 31 mars, 1,2 millions salariés et jeunes, dans plus de 242 villes, dans le cadre de la grève interprofessionnelle à l’appel de FO, CGT, FSU et Solidaires avec l’UNEF, la FIDL et l’UNL, ont démontré leur détermination à faire retirer le projet de loi Travail.
Après les 9, 17 et 24 mars, tout le monde a pu constater la montée en puissance d’une action résolue, capable d’entraîner un véritable mouvement de fond pour faire reculer le gouvernement.
La revendication est claire : « Ni amendable, ni négociable : retrait du projet de loi ! »
Au soir du 31, les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL ont adopté un communiqué qui se termine ainsi :
« Si le gouvernement ne répond pas, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL resteront déterminées à poursuivre et amplifier la mobilisation pour obtenir le retrait du projet de loi travail et à conquérir de nouveaux droits sociaux y compris par les manifestations et la grève interprofessionnelle. »
Elles appellent à soutenir la mobilisation à l’initiative des organisations de jeunesse le 5 avril, et à manifester le 9 avril.
La FNEC FP-FO sera aux côtés des étudiants et des lycéens le 5 avril, et appelle les personnels
de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la culture à participer massivement aux manifestations du 9 avril.
Ce 9 avril s’inscrit dans la préparation de la grève interprofessionnelle, il faut maintenir la pression.
Les salariés s’interrogent sur l’expérience de 2010 où ils avaient été appelés à une journée de grève par semaine, ce qui n’avait pas permis d’obtenir satisfaction, ils veulent s’appuyer sur l’unité des confédérations, sans la CFDT et l’UNSA, pour gagner sur le retrait.
Pour la FNEC FP-FO, le refus du gouvernement de répondre à la revendication met à l’ordre du jour la grève jusqu’au retrait du projet de loi.
La FNECFP-FO invite les personnels à se réunir en assemblées générales, à maintenir la pression pour le retrait du projet de loi. Pour tous, la question de la grève jusqu’au retrait est posée, la FNECFP-FO propose d’en discuter.

Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)
Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)
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Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)Abrogation de la loi travail. Reprenons la parole ! Meeting Unitaire Régional au gymnase Japy à Paris lundi 30 janvier à 18 heures (Métro Voltaire)

Communiqué URIF FO du 01/04/16

Le mauvais temps n’aura pas empêché, à Paris, de constater que non seulement il n’y a pas « d’essoufflement » de l’action mais au contraire son renforcement. Il fallait réellement avoir des ordres du Ministère de l’Intérieur pour que la Police recense 27 000 manifestants. Ridicule et prêtant à rire !
C'est en réalité : 160 000 manifestants à Paris, et c’est beaucoup plus que lors des précédentes manifestations. 1 200 000 manifestants dans toute la France, c’est incontestablement la démonstration d’un nombre plus important de manifestations mais également la démonstration de la montée en puissance du nombre de manifestants dans toutes les villes.
En région Ile-de-France, plus de 20 000 manifestants pour la cgt FO venus en cars et par leurs propres moyens sous la pluie battante pendant plusieurs heures de défilé mais déterminés et scandant tout au long du trajet de 5 kms entre la place d’Italie et la place de la Nation :
« Ni amendable – Ni négociable – Retrait du projet de loi ! »
Les Confédérations et organisations nationales cgt FO – CGT – FSU – SOLIDAIRES et les organisations étudiantes et lycéennes UNEF – UNL - FIDL se sont réunies dès le 31 mars au soir et annoncent de nouvelles journées d’action.
L’URIF FO enregistre l’annonce d’une nouvelle manifestation le 9 avril 2016. Elle considère qu’après un mouvement de grève très suivi dans le public et le privé, après des manifestations puissantes dans toute la France, ce 9 avril doit être la préparation d’une nouvelle grève interprofessionnelle qui indiquera au gouvernement que s’il ne retire pas son texte il portera la lourde responsabilité de la reconduction de la grève interprofessionnelle pour bloquer le pays, jusqu’au retrait du projet de loi.
Les salariés, les retraités, les chômeurs mais aussi les étudiants et lycéens sont déterminés.
Nos revendications sont très claires : « Ni amendable – Ni négociable – Retrait du projet de loi ! »
L’URIF FO tient à remercier tous les manifestants, tous les militants et notre service d’ordre qui ont parfois fait face à des situations difficiles et qui ont cependant pu conduire tout le cortège FO jusqu’à la place de la Nation.