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Publié par SNUDI FO 95

Emplois-aidés dans les écoles : après l'audience du 6 novembre, le ministère ne répond pas aux demandes de l'intersyndicale

compte-rendu de l'audience du 6 novembre

Les représentants du SNUDI-FO, SNUipp, CGT, CFDT et UNSA ont été reçus par le directeur de cabinet du ministre accompagné de représentants de la DGRH et de la DGESCO.
Cette audience fait suite au courrier commun de début septembre dans lequel les organisations syndicales « exigent le maintien et le retour de ces personnels sur leurs emplois et demandent qu’ils bénéficient d’une formation qualifiante dans la perspective d’un emploi statutaire. Dans le même temps, nous demandons que toutes les écoles bénéficient d’une aide administrative pérenne »
Le SNUDI-FO, pour sa part, a rappelé la revendication exprimée dans le courrier commun et a insisté sur la désorganisation du fonctionnement des écoles qu’entraîne la suppression de 30 000 contrats aidés Education nationale auxquelles s’ajoutent les milliers de suppressions de contrat aidés utilisés par les collectivités pour le bon fonctionnement des écoles.
Cette situation déjà dramatique pour ces personnels qui sont renvoyés au chômage sans aucune perspective de trouver un emploi au vu de leur profil est tout autant dramatique pour les écoles qui ne peuvent plus fonctionner et c’est de la responsabilité du ministre de l’Education nationale d’y répondre. Elle va être aggravée par les 110 000 nouvelles suppressions annoncées au 1er janvier 2018.
La revendication de réemploi de tous les contrats aidés répond à une nécessité absolue et immédiate.
Bien évidemment leur intégration dans un corps de la Fonction publique est la solution à leur situation de précarité mais l’urgence c’est leur réemploi.

Le directeur de cabinet a indiqué la position du gouvernement sur ce sujet et que le ministre est solidaire de la politique gouvernementale. Il a mis en avant « la sanctuarisation de l’Education nationale » notamment pour les accompagnants des élèves handicapés. Il a souligné les efforts pour « l’accompagnement des contrats aidés » envoyés au chômage dont il a dû reconnaître qu’ils se limitent à un suivi par Pôle emploi : donc à rien.
A l’affirmation que tous les contrats aidés n’ont pas été mis au chômage, le SNUDI FO a demandé les chiffres qui permettent de l’affirmer : aucune réponse !
Le directeur de cabinet a indiqué que pour les AAD, les protocoles de simplification des tâches ont été mis en oeuvre. Peut-être faut-il réaliser un bilan et aller plus loin ? a-t-il conclu.
Il a tenu à souligner le volume de décharge débloqué pour les directeurs depuis 2014. (les directeurs apprécieront l'argument...)
En conclusion, le directeur de cabinet a insisté sur la « révolution de l’école inclusive » qui implique comme pour tous « les nouveaux métiers » de « s’adapter aux réalités ». Ainsi les AESH sont « un nouveau métier qu’il faut construire » comme « un métier transversal scolaire/péri-scolaire et sphère privé. Cette situation, à inventer, ne peut donc se faire dans le cadre du statut »
Il a demandé aux organisations syndicales d’acter les efforts réalisés pour l’Education nationale.

A notre initiative, tous les syndicats ont conclu l’audience sur un constat de désaccord. Le SNUipp a été chargé de soumettre un projet de communiqué qui fait état de l’absence de réponse positive du ministre aux revendications

 

communiqué de presse intersyndical du 10 novembre