PIAL : premier état des lieux et dégradation de la situation dans les écoles. Formulaire "besoin AESH" à compléter. Pétition AESH à signer
Le nombre d'élèves sans accompagnement n'est pas connu à l'échelle du Val d'Oise puisque la DASEN refusait encore de le faire connaître le 12 janvier dernier (lors d'une réunion sur "l'école inclusive"). Ce qui est certain, c'est que la situation dans les écoles s'est dégradée pour tous et la généralisation des PIAL ne fait qu’empirer les choses. Face à l'insuffisance du nombre d'AESH, le PIAL a pour mission de gérer la pénurie de moyens. Le fonctionnement en PIAL conduit à une plus grande mutualisation des moyens humains et entraine la baisse du nombre d’heures d’accompagnement pour les élèves qui doivent en bénéficier. Tout le monde a pu faire ce constat et mesurer la dégradation de la situation dans les écoles !
Merci de nous faire remonter vos dotations et besoins en accompagnement pour votre école et les moyens dont vous disposez pour cela : formulaire à compléter en cliquant ici
Merci de nous faire remonter vos dotations et besoins en accompagnement pour votre école et les moyens dont vous disposez pour cela : formulaire à compléter en cliquant ici
Nous saisirons la DASEN des différentes situations.
Avec le fonctionnement en PIAL, les AESH en particulier ont vu se dégrader leurs conditions de travail puisqu'ils sont rattachés à un secteur (et plus à une seule école) avec toujours plus d'élèves... Dans le même temps, ils exercent leur fonction avec un salaire toujours autant misérable ! Les AESH n'acceptent plus cette situation et cherchent les moyens de gagner sur leurs revendications : un vrai salaire, un vrai statut et l’abandon des PIAL !
Les personnels précaires (AED, AESH…) se mobilisent fortement depuis le mois de novembre, et encore le 26 janvier dernier avec l’ensemble des personnels de l’Education nationale.
Dans le Val d'Oise, le 13 novembre, le SNUDI FO 95 organisait une réunion "spéciale AESH" et les AESH présents exprimaient et faisaient connaître leurs revendications à travers cette déclaration :
"Nous, AESH réunis à St Ouen l'Aumône avec le SNUDI FO 95 ce vendredi 13 novembre 2020, voulons être reconnus comme personnel à part entière de l'éducation nationale, par tous (parents et enseignants) et pour cela nous exigeons de la part l'Education Nationale :
- un statut reconnu en tant que fonctionnaire. Nous sommes prêts à passer un concours pour cela.
- une véritable formation utile et diplômante avec des formateurs qui connaissent la réalité du terrain.
- une vraie revalorisation (750€/mois de salaire en moyenne, ce n'est pas suffisant !)
- un dispositif d'AESH remplaçants
(...)
Par ailleurs, nous refusons les PIAL et la multiplication des affectations diverses et prises en charge de toujours plus d'élèves. Nous persistons à penser que le lien crée avec l'enfant, la famille, l'enseignant est indispensable à l'équilibre et aux progrès de l'enfant. Nous refusons d'être des variables d'ajustement !"
"Nous, AESH réunis à St Ouen l'Aumône avec le SNUDI FO 95 ce vendredi 13 novembre 2020, voulons être reconnus comme personnel à part entière de l'éducation nationale, par tous (parents et enseignants) et pour cela nous exigeons de la part l'Education Nationale :
- un statut reconnu en tant que fonctionnaire. Nous sommes prêts à passer un concours pour cela.
- une véritable formation utile et diplômante avec des formateurs qui connaissent la réalité du terrain.
- une vraie revalorisation (750€/mois de salaire en moyenne, ce n'est pas suffisant !)
- un dispositif d'AESH remplaçants
(...)
Par ailleurs, nous refusons les PIAL et la multiplication des affectations diverses et prises en charge de toujours plus d'élèves. Nous persistons à penser que le lien crée avec l'enfant, la famille, l'enseignant est indispensable à l'équilibre et aux progrès de l'enfant. Nous refusons d'être des variables d'ajustement !"
Partout en France, la situation est devenue insupportable. Ainsi, en Seine Saint Denis, ce sont 100 AESH qui se sont réunis le 14 janvier dernier avec le SNUDI FO 93 (lire le communiqué en cliquant ici)
Les AESH ont décidé d'une pétition "Nous ne voulons pas être des « bouche-trous ». Rendez-nous notre dignité ! " et d'être en grève le 9 février prochain sur leurs revendications.
- Un vrai statut de Fonctionnaire d’Etat, un vrai salaire, une vraie formation.
- Augmentation générale de nos salaires. 650 à 800 euros par mois actuellement! Inacceptable!
- Pour l’indemnité REP et REP+ et pour une indemnité propre à notre fonction d’AESH.Pour le paiement rapide de l’indemnité compensatrice à la CSG. Pour la possibilité de faire les cantines, les études et la garderie.
- Refus des PIAL. Retour à l’AESH à la prise en charge individualisée, avec notification MDPH. Non à notre exploitation outrancière de ces derniers mois, non aux déplacements d’écoles d’autoritéet constants. Non à notre mutualisation!
- Pas plus de deux prises en charge d’élèves, avec précision sur notre contrat des élèves que nous suivons. Pour la possibilité de connaître les parents, d’avoir un lien avec eux. Pour la possibilité, sur le temps de travail, d’être présent aux réunions REE, conseils... Pour une véritable intégration dans les équipes, une vraie place pour l’AESH.Pour des formations sur le temps de travail et non le mercredi et le soir actuellement.
- Pour le droit à mutation pour tous. Nous aussi, nous voulons pouvoir changer d’école, de ville, de département avec un vrai barème, possibilité de faire des vœux.
- Pour tous les AESH à 24 heures hebdomadaires en présence d’élèves, nous demandons de pouvoir être payés à plein temps. Un vrai travail, un vrai salaire à plein temps.
- Pour les AESH collectifs (dans les classes spécialisées), nous revendiquons,pour toutes celles qui le souhaitent, de passer à 24 heures!
- Nous demandons le respect, souhaitons retrouver notre dignité. Nous demandons des personnels administratifs en nombre pour s’occuper de nous, nous voulons des interlocuteurs qualifiés et attentifs à nos besoins et demandes.
- Augmentation générale de nos salaires. 650 à 800 euros par mois actuellement! Inacceptable!
- Pour l’indemnité REP et REP+ et pour une indemnité propre à notre fonction d’AESH.Pour le paiement rapide de l’indemnité compensatrice à la CSG. Pour la possibilité de faire les cantines, les études et la garderie.
- Refus des PIAL. Retour à l’AESH à la prise en charge individualisée, avec notification MDPH. Non à notre exploitation outrancière de ces derniers mois, non aux déplacements d’écoles d’autoritéet constants. Non à notre mutualisation!
- Pas plus de deux prises en charge d’élèves, avec précision sur notre contrat des élèves que nous suivons. Pour la possibilité de connaître les parents, d’avoir un lien avec eux. Pour la possibilité, sur le temps de travail, d’être présent aux réunions REE, conseils... Pour une véritable intégration dans les équipes, une vraie place pour l’AESH.Pour des formations sur le temps de travail et non le mercredi et le soir actuellement.
- Pour le droit à mutation pour tous. Nous aussi, nous voulons pouvoir changer d’école, de ville, de département avec un vrai barème, possibilité de faire des vœux.
- Pour tous les AESH à 24 heures hebdomadaires en présence d’élèves, nous demandons de pouvoir être payés à plein temps. Un vrai travail, un vrai salaire à plein temps.
- Pour les AESH collectifs (dans les classes spécialisées), nous revendiquons,pour toutes celles qui le souhaitent, de passer à 24 heures!
- Nous demandons le respect, souhaitons retrouver notre dignité. Nous demandons des personnels administratifs en nombre pour s’occuper de nous, nous voulons des interlocuteurs qualifiés et attentifs à nos besoins et demandes.
Le SNUDI FO 95 invite les AESH du Val d'Oise :
- à signer et faire connaître la pétition décidée par 100 AESH du 93 : cliquer ici
- à continuer de saisir le syndicat pour les différents problèmes qu'ils rencontrent au quotidien afin que le syndicat les aide et les conseille au mieux