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Publié par SNUDI FO 95

ÉVALUATIONS D’ÉCOLE ET D’ÉTABLISSEMENT

Pour s’organiser et résister, les syndicats vous proposent une

Réunion d’information intersyndicale

MERCREDI 29 NOVEMBRE

à la maison des syndicats de Cergy

26 rue Francis Combe à 10h

Lien VISIO possible - Rejoindre Zoom Réunion
https://us02web.zoom.us/j/88184080240?pwd=Y3llN3Z6U1NXYW5qWW9tUmZaTktndz09
ID de réunion: 881 8408 0240
Code secret: 769175

 

Les organisations syndicales du Val d’Oise FSU, FNEC FP FO, UNSA Education et CGT Educ’Action considèrent que les évaluations d'école et d'établissement s’articulent avec les projets du Président Macron dans le cadre de la mise en place du nouveau management dans l'éducation nationale. Ces évaluations d’école et d'établissement dégradent les conditions de travail des personnels dans le département (surcharge de travail, pilotage par les résultats et risque de mise en concurrence des écoles, collèges et lycées et des personnels entre eux).

Les organisations syndicales alertent sur les risques psycho-sociaux que peuvent entraîner ces évaluations et demandent leur abandon.

Elles alertent également sur l’état d’esprit des personnels, qui n’en peuvent plus des dispositifs divers et variés que l’on tente de leur imposer et qui souhaitent simplement faire leur travail dans les meilleures conditions possibles. Aussi, elles demandent au DASEN d’entendre les inquiétudes et craintes des personnels, dont le temps de travail explose. Les évaluations d’écoles constituent un travail supplémentaire extrêmement chronophage alors que le quotidien dans les écoles est déjà épuisant. Ces évaluations apparaissent, pour la majorité de la profession, sans aucune utilité ni pour l'amélioration des conditions de travail ni pour l'amélioration des conditions d'apprentissage des élèves.

A l’opposé de cette logique managériale, c’est de temps, dont les équipes ont besoin, pour la réécriture du projet d’école. Le constat de rentrée fait état d’une dégradation des conditions de travail. Le manque de moyens, en particulier liés à l’inclusion, alimente déjà des situations de tension dans les écoles. Les organisations syndicales demandent au DASEN de ne pas ajouter de pressions sur les personnels ; pressions qui contribueraient à dégrader le fonctionnement de l’école et nuiraient aux personnels comme aux élèves.

C'est pourquoi les organisations syndicales demandent que toutes les écoles et collègues qui le souhaitent puissent être retirées du dispositif.

À l’initiative du Conseil d’Évaluation de l’École, instance créée par la loi Blanquer de 2019 « pour une École de la confiance », le ministre et les DASEN, ses représentants dans les départements, tentent d’imposer les évaluations d’école, composées d’une auto-évaluation que doivent mettre en œuvre les personnels, voire les parents d"élèves de l'école, les personnels territoriaux ou même les élèves, et d’une « évaluation externe » véritable audit mené par des groupes d’évaluateurs constitués par les DSDEN.
Au moment où les conditions de travail sont dégradées comme jamais, notamment par le manque de personnels, pourquoi faire cela ? 
Sinon pour rendre les personnels responsables des dysfonctionnements de leurs écoles, dysfonctionnements dont le ministre et sa politique d’austérité sont en réalité à l’origine ?!
 
Des écoles du département refusent de participer aux évaluations d'école. Elles ont raison ! Le SNUDI FO 95 soutient et aide toutes ces écoles à résister à ce nouveau management culpabilisateur.
 
De nombreux collègues résistent notamment en envoyant des motions de conseils des maîtres au DASEN via leur IEN pour demander à être retiré de ce dispositif, pour expliquer qu'ils ne veulent pas que les 108h soient utilisées pour ces évaluations d'école inutiles et chronophages voire maltraitantes.
 
Exemple de motion reçue cette semaine :
"Les enseignantes de l'école..... réunis en conseil des maîtres le mardi 14 novembre 2023, décident de ne pas participer à l'évaluation d'école. 
D'après le décret du 29 mars 2017 indiquant les obligations de service des enseignants du 1er degré, celui-ci prévoit 24h d'enseignement sur les 36 semaines et 108h annualisées. Les évaluations d'école ne rentrent pas dans ces catégories.
    Nous considérons que la priorité doit être donnée à nos projets (projet vocabulaire, mis en place de la chorale, JO 2024...). Les 108h nous sont plus que nécessaires pour la mise en place des dossiers MDPH en concertation avec toute l'équipe, les membre du RASED et les partenaires. 
    Nous avons besoin de ces heures pour favoriser un bon climat scolaire et renforcer les échanges avec les parents (création d'évènements particuliers). Nous ne souhaitons pas que les 108h soient imputées au profit de l'évaluation. En effet, aucun personnel ne peut se voir imposer 12h de réunions en lieu et place d'animations pédagogiques ou de formation continue.
    Nous ne souhaitons pas être stigmatisées auprès des parents. Il y a un risque de risque de mise en concurrence des personnels entre eux et des écoles entre elles. C'est pourquoi nous ne participerons pas à ce dispositif."
 
Le SNUDI FO 95 a d'ailleurs interpelé le DASEN, notamment en audience le 19 octobre dernier, pour lui rappeler que les évaluations d'école proposées le "conseil d'évaluation de l'école", lui-même issu de loi de 2019 n'avaient aucune déclinaison réglementaire dans les obligations de service des PE.
Dans la loi Blanquer de 2019, pour être précis, il est nulle part fait mention des évaluations d’école. 
L’article 40 de la loi qui « crée et définit la fonction du Conseil d’Evaluation de l’Ecole chargé d’évaluer en toute indépendance l’organisation et les résultats de l’enseignement scolaire », précise que ce Conseil d’évaluation « définit le cadre méthodologique et les outils des autoévaluations et des évaluations des établissements conduites par le ministère chargé de l’éducation nationale, et analyse les résultats de ces évaluations (…) ».
La notion d’évaluation d’école et le processus n’apparaissent que dans le vademecum évaluation d’école composé du guide du Conseil d’Evaluation de l’Ecole et de ses annexes.
Ce "Vademecum" ne fait pas partie des textes réglementaires déterminant les obligations réglementaires de service des professeurs des écoles  - qui ont encore un statut particulier de fonctionnaire d'Etat -: il ne peut être imposé aux enseignants d’y participer.
 
Le SNUDI FO national s'est adressé aux autres organisations syndicales nationales afin de décider d'une expression commune et d'une demande d'audience au ministre sur le sujet. Une réunion intersyndicale s'est tenue mardi 14 novembre. Le SNUDI FO a proposé aux autres syndicats de demander au ministre l'abandon des évaluations d'école et a minima le respect du volontariat.
 
C'est le sens du voeu intersyndical adressé au DASEN à l'initiative du SNUDI FO lors du CSA du 7 novembre dernier
 
Evaluations d’école et d’établissement :
voeu intersyndical CSA du 07/11/23 adressé au DASEN du Val d’Oise

 
Les organisations syndicales membres du CSA D du Val d’Oise FSU, FNEC FP FO, UNSA Education et CGT Educ’Action considèrent que les évaluations d'école et d'établissement s’articulent avec les projets du Président Macron dans le cadre de la mise en place du nouveau management dans l'éducation nationale.
Ces évaluations d’école et d'établissement dégradent les conditions de travail des personnels dans le département (surcharge de travail, pilotage par les résultats et risque de mise en concurrence des écoles, collèges et lycées et des personnels entre eux).
Les organisations syndicales alertent sur les risques psycho-sociaux que peuvent entraîner ces évaluations et demandent leur abandon.
 
Elles alertent également sur l’état d’esprit des personnels, qui n’en peuvent plus des dispositifs divers et variés que l’on tente de leur imposer et qui souhaitent simplement faire leur travail dans les meilleures conditions possibles. Aussi, elles vous demandent d’entendre les inquiétudes et craintes des personnels, dont le temps de travail explose. Les évaluations d’écoles constituent un travail supplémentaire extrêmement chronophage alors que le quotidien dans les écoles est déjà épuisant. Ces évaluations apparaissent, pour la majorité de la profession, sans aucune utilité ni pour l'amélioration des conditions de travail ni pour l'amélioration des conditions d'apprentissage des élèves.
A l’opposé de cette logique managériale, c’est de temps, dont les équipes ont besoin, pour la réécriture du projet d’école. Le constat de rentrée fait état d’une dégradation des conditions de travail. Le manque de moyens, en particulier liés à l’inclusion, alimente déjà des situations de tension dans les écoles. Les organisations syndicales vous demandent de ne pas ajouter de pressions sur les personnels ; pressions qui contribueraient à dégrader le fonctionnement de l’école et nuiraient aux personnels comme aux élèves.
 
C'est pourquoi les organisations syndicales demandent que toutes les écoles et collègues qui le souhaitent puissent être retirées du dispositif.